FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES
Par
KUYIBUKA YAAV MUKANDA Jean Chef de Travaux
Diplômé en Etudes Supérieures (D.E.S) en Sciences Politiques et Administratives
Décembre 2022
Résumé
L’humanité est en pleine évolution constituante, chaque Etat s’efforce
s’organiserpour mener sa population au mieux-être, sinon au développement durable.
Ainsi, la République Démocratique du Congo qui, après l’échec de la décentralisation, s’est engagée dans une réforme de la décentralisation devant 7ener ses différentes entités territoriales vers un développement durable. La constitution et les lois relatives à la décentralisation ont reconnu, outre la vingt-quatre entités territoriales qui sont sur papiers décentralisées, à savoir, la ville, la commune, le secteur et la chefferie, ETD en sigle, évoluant et 1ctionnant avec /es entités territoriales déconcentrées : Territoires, groupements, quartiers et villages. Il faut mettre en place des mécanismes de stion efficace pouvant conduire au changement et au bon fonctionnement de territoriale
A ce niveau, SAWADOGO R.A noté que « la plupart d’Etats Africains nt engagés depuis le début des années 1990 dans des réformes institutionnelles en l’occurrence le mode d’organisation et de gestion ; la centralisation, mais le résultat jusqu’ici reste mitigé, alors que le but de la centralisation serait donc de corriger ce dysfonctionnement» Hormis /es Entités territoriales Décentralisées ,la Province quant à elle , devient l’entité principale i est placée à la tête des ETD et devrait s’occuper d’elles, en terme de gestion contrôle en vue de veiller à leur fonctionnement malgré qu’elles soient toutes centralisées
Ce diagnostic, sommaire soit-il prouvé que le processus de la Décentralisation en République Démocratique du Congo pose un problème sa matérialisation.
Ainsi, en fait, ce travail qui analyse la décentralisation territoriale à L’épreuve de la libre administration des provinces, présente scientifiquement un intérêt ou un besoin qui n’est plus à démontrer dans la mesure où, étude a été élaborée sur base d’une documentation scientifique, et elle est certainement une contribution à la recherche dans le domaine territorial en République Démocratique du Congo. En ce qui concerne la décentralisation elle-même, tous les acteurs au sein de l’entité territoriale doivent contribuer, chacune selon ce qu’elle est désignée à faire ou à réaliser. La contribution devrait se justifier comme participation dans les idées et options à prendre pour l’avancement et le progrès de l’entité territoriale qu’on est censée gérer. Ainsi signale SPAEY J.2« toute organisation vise à réaliser l’unité fonctionnelle d’un ensemble complexe. Une société, une entreprise et plus généralement tout organisme producteur des biens et des services est organisé lorsque des éléments aussi disparates que des hommes, des machines ou d’autres moyens matériels concourent à une réussite globale. C’est donc l’unité dans l’action et le degré de réussite qui déterminent finalement la valeur de l’organisation». On ne peut pas continuer à travailler sans pourtant tenir compte des objectifs que l’organisation s’est assignée. Selon TALPAERT, la raison d’être d’une organisation, c’est le but que ses membres se proposent d’atteindre en commun. Son efficacité est tributaire, non seulement de la convergence des actions individuelles vers le but, mais aussi de la mesure dans laquelle les individus engagent en fait leur énergie, compétence et talent en vue de l’atteindre. Les individus normalement déploient la force et s’efforcent pour obtenir des résultats qui doivent leur satisfaire. Ainsi dans le cadre de la décentralisation, notre étude c’est ainsi fixée pour objectif de saisir les méandres de cette problématique. A ce niveau, son objet porte sur l’évaluation de la viabilité de la décentralisation en RD Congo, car la démocratie à la base, le développement durable et la réduction de la pauvreté devraient normalement se faire sentir.
C’est pourquoi, pour faire asseoir le problème lié au développement au travers la décentralisation et l’exploitation de la loi portant libre administration des provinces, l’approche méthodologique basée à la systémique de David EASTON et l’histoire appuyée par les techniques documentaires, interview et l’observation, ont donné les explications scientifiques incontestables. L’étude sous examen présente l’opérationnalisation de ce cadre méthodologique. Il se structure en deux points essentiels. Le premier point est focalisé sur le cadre théorique qui analyse son opérationnalisation et le second point est axé directement sur le résultat de la recherche tirée en partie par ce cadre, avant de conclure cette réflexion.