NYAKA TO BEANGERE Marie-Jeanne
Diplômée d’Etudes Supérieures en Psychologie
Thèse de doctorat présentée et soutenue publiquement en vue de l’obtention du Grade de Docteur en Psychologie.
Promoteur
TINGU YARA NZOLAMESO, Professeur ordinaire
Co-promoteurs
MBADU KHONDE, Professeur ordinaire
MUSA ALOKPO, Professeur
RESUME
Les orientations scolaires et professionnelles des filles et des garçons demeure différenciées et immuables depuis plusieurs décennies. Néanmoins depuis
quelques années on enregistre quand même les filles qui s’orientent vers les filières d’études à connotation « masculine »
et les garçons vers les filières d’études à connotation « féminines » autrement dit, vers des filières d’études non traditionnelles.
L’étude s’intéresse à identifier les motivations à la base de ce choix » d’études non traditionnel comme, objectif principal de rendre visibles les stéréotypes et
les mécanismes psycho-sociaux par lesquels les inégalités de genre se construisent et se traduisent finalement par de choix d’ orientation des filles et des garçons.
L’étude est menée sur un échantillon aléatoire stratifié pondéré de 272 sujets dont 157 filles inscrites dans les établissements dits « masculins » et de 115 garçons inscrits dans les établissements dits ‘,’féminins » . Pour vérifier les hypothèses et répondre à l’objectif de notre étude nous avons combiné les deux approches, quantitative et qualitative.
Pour la collecte des données quantitative nous avons utilisé l’échelle d’évaluation inspirée de l’échelle de Lickert. Pour le traitement des données nous avons utilisé le test statistique de CHI-DEUX de Pearsons. Pour la collecte des données qualitatives nous avons opté pour l’entretien semi-directif et pour le traitement nous avons utilisé l’analyse de contenu.
Nous sommes parvenus aux résultats ci-après: les mobiles du choix des filières d’études non traditionnelles révélés: par notre recherche se présentent comme suit : le sentiment d’efficacité personnel et identification au modèle social, l’encadrement des parents et celui des enseignants. Nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle une partie de leurs choix et de leurs goûts relève de la reproduction de stéréotypes et qu’en matière d’orientation et de carrière, il n’existe pas de déterminisme.
Maison ne parviendra à changer profondément les choses qu’à la condition que les tâches domestiques soient mieux réparties entre les hommes et les femmes ».