L’invasion Russe en Ukraine n’a pas fini d’impacter notre quotidien, le quotidien de nos populations. Parmi les conséquences déjà visibles, la raréfaction de la farine de blé dont l’Ukraine était jusqu’ici principal fournisseur mondial (50 pourcents). Mais cette raréfaction tombe comme une aubaine et une grande opportunité pour nos chercheurs qui, pour certains, comme Madame la Professeur Yandju, y travaillent depuis plus d’une trentaine d’années ! Leurs expertises sont d’ailleurs fréquemment sollicitées à l’international, mais pas vraiment valorisées chez nous ; nul n’est prophète chez soi ! Pas moins de 11 variétés dérivées de ce manioc, qui poussent sans grande difficulté sur notre généreux sol, aux 4 coins du pays, semblent largement suffisantes pour contribuer à notre autosuffisance alimentaire. Notre visite, ce mardi 19 avril 2022, en faculté de Sciences, au laboratoire de Microbiologie appliquée puis au centre de formation et de transfert de connaissances, derrière la même faculté, nous a laissés bouche bée : la valorisation des produits locaux et le contrôle qualité s’y pratiquent au quotidien. Et nous y avons goutté des spaghettis, des pains, gâteaux, biscuits, etc. à base de manioc (et parfois à 100 pourcents) s’il vous plaît ! Au fait, même le plat de cailles (Prof Kambaji), à la sauce tomate (potager, faculté d’agronomie), etc. étaient d’origine Unikin ; vraiment simplement Unikin, simplement RDC, simplement délicieux ! Travaillons à soutenir nos chercheurs, à la vulgarisation et à la promotion de nos produits, à leur production, à leur commercialisation. C’est ainsi que l’Université jouera son rôle en apportant des solutions aux problèmes de la communauté, tout en se constituant un pactole pour soutenir la Recherche.