La victoire mili-terre, climatique et environnementale des collinois inspirés du Mont-Amba
Devançant nos militaires actuellement engagés aux fronts patriotiques dans notre Kivu intime, les chercheurs de l’Université de Kinshasa viennent de remporter les batailles à la COP-27. En réalité, les militaires gagnent les guerres lorsqu’ils ont été précédés par les scientifiques sur les premiers terrains des affrontements. Oui, c’est vraiment de l’affrontement entre cerveaux. Et c’est seulement lorsque les arguments humains, scientifiquement prouvés font défaut, que les engins bombardiers et autres munitions d’armes à feu et flammes remplacent les voix des « Savants ». Ici, la lutte consiste à faire passer les points de vu de la RDC en matières, notamment, du financement des adaptations et des pertes et dommages (preéjudices) c’est-à-dire les conséquences présentes et futures des politiques climatiques. Certes, plusieurs pays européens ont encore des réticences mais, les évidences scientifiques sont déjà actées : ce sont eux qui polluent, nous, ici, nous captons les conséquences…Il s’agissait aussi de questionner la pertinence de préserver les fortes qui deviennent les bastions des groupes terroristes.
Ce mardi 15 novembre 2022 en Egypte, Ville de du Mont Sinaï où Moise reçut les dix commandements bibliques, les chercheurs de l’Université de Kinshasa chère au Recteur Jean-Mari Kayembe, les Lieutenants du Général à la recherche, Antoine Tshimpi Wola ont présenté les résultats des grands projets de recherche empirique, en ont exhibé des preuves et évidences scientifiques, des cheminements méthodologiques certifiés et ce, y
compris devant les experts du GEC « groupe d’experts sur le climat au niveau mondial ». C’était au Pavillon 80, au Pavillon de l’Union africaine et au Pavillon de la CEEC-dédié au Bassin du Congo. L’expression « DRC Pays Solution » a désormais un corps, elle a été conceptualisée.
Ezalaki mabina ya ba Nganga Mayele comme disent nos frères Gomatraciens et Bukaviens « Shoka ililungula, mupini ikabakiya »-Tobinaki pe to binisi bango mabina ya Bassin du Congo. Très intéressant est le fait que finalement, les compaires de plusieurs nationalités européennes, américaines et asiatiques ainsi que nos propres frères africains, y compris ceux du Bassin du Congo sont venus partager les expériences avec les soldats unikinois en matière de promotion des outils scientifiques et d’aides à la prise de décision de gestion durable des ressources naturelles du Bassin du Congo dans le contexte du changement climatique. Au menu présenté par le Professeur Raymond Lumbuenamo, président du Panel des Collinois inspirés du Mont-Amba, Raphael Tshimanga Muamba, Directeur de l’Ecole de l’Eau de l’UNIKIN et Chef de Département de Gestion des Ressources naturelles a présenté le « CB-CIS : un outil de cartographie, d’évaluation et de planification des systèmes des ressources en eau du Bassin du Congo ».
Ensuite, Michel Bisa Kibul, Secrétaire scientifique de l’Observatoire de la Gouvernance- UNIKIN – UPGI – a restitué les résultats du projet de recherche empirique sur le « Système d’information du Nexus Climat-Eau-Migrations-Conflits dans le Bassin du Congo ». Il a invité l’humanité à contribuer à mettre fin aux groupes armés terroristes qui émergent dans la partie Est et Nord-Est de la RD. Congo où, les forets préservés facilitent l’émergence des formes inédites de l’extrémisme violent. Quant au Maestro, le Professeur Kamathe Katsongo de la Faculté des sciences agronomiques, il a discuté avec les parties prenantes sur « la Contribution de la foresterie communautaire aux objectifs de la REDD+ en RDC.
Le quatrième et non de moindre, le Professeur Jean-Robert Bwangoy a communiqué autour de « Marécage d’Afrique Centrale par télédétection ». Désormais, tout le monde est unanimement convaincu que la « RDC = Pays Solution», qu’elle possède les « clés-Boas »-susceptibles de préserver les écosystèmes, s’il y a juste compensation et payement des dommages-intérêts par rapport aux services Eco systémiques. Ces clés-Boa, sont aussi des armes qu’on peut manipuler, dans l’autre sens, en vue du développement endogène et de la satisfaction des besoins socio-économiques locaux. Les paysages naturels et culturels de la RD. Congo offrent la possibilité de combiner la préservation (pour l’atténuation, la compensation) et, concomitamment, d’exploiter intelligemment notre potentiel hydro-environnemental et climatique, dans le respect des normes nationales et internationales. Donc, la RDC est à la fois apte en matière d’atténuation, d’adaptation et de créativité
des pistes nouvelles.
Grace aux évidences scientifiques exhibées par l’université de Kinshasa, l’impuissance de la précaire victoire des terroristes qui occupent injustement une partie des terres de nos ancêtres, est actée. Et tout esprit normalement constitué a pu et su bien comprendre l’interrogation posée par Michel Bisa, avant de clôturer son intervention dans le Panel des Chinois, ce 16 novembre 2022 : « Devons-nous, au niveau de la RD. Congo, continuer à préserver les forêts et en planter d’autres alors que ces paysages forestiers, y compris ceux,
comme le Parc de Virunga, versés dans la patrimoine commun de l’humanité deviennent, impunément, les bastions des terroristes et autres envahisseurs qui agissent dans nos forêts ? Qui soutient ces terroristes ? Où trouvent-ils l’armement et les drones ? Pourquoi la communauté internationale qui sait que la RDC = Solution en matière climatique et environnementale ne condamne-t-elle pas assez les comportements voyous de ces Etats voisins et lointains et des multinationales qui polluent militairement le Bassin du Congo ?
Une certaine opinion pense que l’absence des forets peut devenir un atout pour nos forces
armées, comprenez-vous la suite logique si une telle appréhension rencontrait-elle les décisions de nos gouvernants ? Tous les amoureux de la nature devraient aider la RD. Congo à rétablir la paix dans les forêts du Nord-Kivu, du Haut et bas-Uélé, Ituri, Kwilu-Kwango et ailleurs dans le Bassin du Congo. L’UNIKIN a fait sa part, la victoire militaire inclut tant le succès ponctuel de niveau tactique, comme l’issue d’une bataille scientifique, que le gain stratégique est à récolter par les récolteurs de la nation. Espérons qu’ils en
feront bon usage, au service de tous. Alors, Professeur Bisa, en Egypte, tout n’a été que victoire du coté congolais ?
Jaja ! Luvunu, nos buchafu traditionnels nous ont poursuivi jusqu’à la terre des pharaons, terre de nos ancêtres. De retour au Pays, je vous direz les 4 vérités sur la qualité de nos représentants, dont certains sont en tourisme pure et simple. Je vous direz aussi comment nous ne nous sommes pas organisés ! il n y a aucun secrétariat, personne ne rapporte ce qui se dit ailleurs, dans d’autres stands, à propos de la RD. Congo, de nos ressources stratégiques, …Certains mandatés ne comprennent aucun mot de l’Anglais « langue du
monde », certains d’entre nous se regroupent entre eux, congolais, au stand de la RDC.
Je vous direz tout, toutes les 4 vérités sur les comportements des « Chefs conseillers », des chefs Directeurs des cabinets politiques, des divins excellences souvent retardataires, de nos jolies sœurs et sœurettes, de notre société civile qui n’a pas peur d’affirmer des propos et d’exhiber des « informations » dépourvues de la moindre donnée, sur la précarité de vie pour les « chercheurs » pauvres et appauvries, qui ont voyagé sans frais de mission conséquents dans une ville, devenue la capitale du monde et où les chambres d’hôtels varient entre 250 à 5000 usd la nuitée…
Je vous promets, je vous le dirai, je dirai tout…mais à la maison…dans notre bâtiment nous construit par Monseigneur Luc Gillon, le jour de la restitution. Je dirai tout. Si je le fait maintenant, bakobeta ngayi. To bakokangela ngayi porte ya N’djili, heure nakozonga na Ndaku.