Une thèse de doctorat intitulée « Approche intégrée des systèmes de production des bananiers dans les zones du Kongo central (Sud-ouest de la RDC) infectées par la maladie de ’’Bunchy top’’ » a été soutenue jeudi à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) par un chef de travaux.
« L’objectif de cette étude est de développer une approche locale de production des bananiers à travers différents systèmes de cultures dans les zones du Kongo central très affectées par la maladie du bunchy top », a déclaré le chef de travaux Germaine Hermine Vangu Paka du département de Phytotechnie de la faculté des sciences agronomiques de cette alma mater.
Selon la récipiendaire, en RDC, la banane et la banane plantain sont cultivées essentiellement par les petits fermiers pour l’autoconsommation et la vente locale, et joue un rôle important dans la sécurité alimentaire et le revenu de la population dans les différentes zones de production.
Cependant, les deux cultures, a soutenu l’impétrante, sont soumises à de fortes contraintes parasitaires. Cette thèse a apporté des innovations pour une lutte préventive de ces contraintes parasitaires. L’auteur de la thèse a approché des autorités politico-administratives de la province du Kongo Central et des scientifiques pour des solutions à cette maladie qui s’attaque aux bananiers.
Les professeurs Patrick Mobambo Kitume, Félicien Lukoki Luyeye, Célestin Mukala, Joseph Katanga, Masimango Ndyanabo et Pululu Mfuidi ont été respectivement promoteur, président et membres du jury de cette thèse.
Le Pr Charles Odiko, secrétaire général académique de l’UNIKIN, représentant du recteur, a conféré, à cette occasion, à la candidate, le grade de docteur en sciences agronomiques avec la mention « la grande distinction ».
L’Inera apprécie cette thèse pour des solutions aux problèmes de la société
Par ailleurs, M. Dominique Kakonde, directeur général de l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomique (INERA) a apprécié la quintessence de cette thèse qui apporte des solutions aux problèmes de maladies des bananiers à travers toutes ses variétés.
L’INERA, a-t-il dit, devra se servir des résolutions de ce travail dans ses défis à relever en termes de nécessité d’une agriculture résiliente adaptée aux changements climatiques, à la production des bananes de qualité et de quantité ainsi qu’à l’industrialisation et à la commercialisation.
Il a réaffirmé la détermination de l’INERA, dépendant du ministère de la Recherche scientifique et technologie, à s’impliquer pour soutenir le programme du gouvernement congolais en matière de recherche agronomique. Cette thèse a été réalisée grâce à la coopération entre la faculté des Sciences agronomiques de l’UNIKIN et l’INERA.
ACP/ KHM