C’est avec une fierté justifiée que Me Olivier Mazianda Lusambo de l’École de Criminologie de l’Université de Kinshasa, a représenté la République démocratique du Congo à la 4e assemblée générale de la Plate-forme africaine des villes propres (ACCP) à Yokohama, au Japon. Sa participation, désignée par le gouvernement, marque un tournant pour la politique environnementale du pays.

Durant ces assises réunissant 49 pays, des experts de haut niveau et de prestigieuses institutions internationales telles que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, Me Mazianda a su porter la voix de la RDC. Il a non seulement présenté la situation actuelle de la réforme environnementale, mais a surtout mis en lumière le modèle congolais et les défis spécifiques liés au contexte socio-démographique du pays. Ses plaidoiries ont mis l’accent sur la vision ambitieuse de la RDC à l’horizon 2030, axée sur une gestion des déchets plus efficace et durable.

Ces efforts diplomatiques et techniques ont été couronnés de succès : la RDC a été rendue éligible à un fonds de 20 millions de dollars, connu sous le nom de “fonds de facilitation”. Ce fonds, mis en place par les donateurs présents, est destiné à soutenir la création de projets de gestion des déchets à travers l’Afrique, une opportunité précieuse pour le pays.

Au-delà de cette assemblée, Me Mazianda a activement participé à la TICAD 9, un événement majeur pour les relations entre l’Afrique et le Japon. Sur le stand de la RDC, il a échangé avec plusieurs entreprises japonaises spécialisées dans la gestion des déchets. Ces discussions fructueuses devraient se poursuivre prochainement à Kinshasa, où ces entreprises sont attendues pour des échanges approfondis avec les autorités congolaises.

La présence de Me Mazianda à Yokohama illustre parfaitement la mission de l’université qui est de servir la communauté. Son expertise, mise au service de la nation, ne se limite pas à la théorie. Elle se matérialise par des résultats concrets et prometteurs, ouvrant la voie à des solutions pratiques et à des partenariats internationaux essentiels pour l’avenir de la RDC.

L’éligibilité à ce fonds et les contacts noués au Japon sont une preuve éloquente qu’une expertise pointue et engagée peut transformer les défis nationaux en opportunités de développement durable. La réussite de Me Mazianda est une source d’inspiration pour tous les experts congolais, démontrant que la participation à la scène internationale est un levier puissant pour le progrès du pays.