L’Université de Kinshasa a célébré, ce samedi 06 septembre 2025, la sortie officielle de 2 708 lauréats, au cours d’une double cérémonie de collation des grades académiques et de clôture de l’année académique 2024-2025. L’événement s’est tenu à l’Amphithéatre Léon de Saint Moulin de cette Alma mater, en présence des autorités académiques, étudiants et invités de marque.
Parmi ces diplômés, on compte 2 493 licenciés, 132 titulaires de diplômes d’études approfondies (DEA/DES) et 82 docteurs ayant soutenu leurs thèses, tous issus de diverses facultés.
« À la suite de l’accomplissement de ses missions, l’Université de Kinshasa déverse aujourd’hui sur le marché de l’emploi 2 708 diplômés compétents, prêts à servir dans les sphères nationales, régionales et internationales », a déclaré le professeur Charles ODIKO, Secrétaire Général Académique de l’UNIKIN.
Il a également signalé l’intérêt croissant porté à l’Université de Kinshasa par de nombreuses institutions, aussi bien nationales qu’internationales, qui adressent des demandes d’authentification de titres académiques obtenus par d’anciens étudiants.
La Secrétaire Générale à la Recherche, la professeure Marie-Claire YANDJU, a pour sa part présenté le bilan du secteur de la recherche scientifique. Elle a mis en lumière la participation active de ce secteur à la formation, avec plus de 132 apprenants en DEA/DES désormais disponibles pour contribuer au développement du pays à travers la recherche et l’innovation.
Prenant également la parole, le Recteur de l’UNIKIN, le Professeur Jean-Marie KAYEMBE NTUMBA, a plaidé pour une transformation numérique en profondeur des universités congolaises.

« Nous aspirons à une numérisation complète de l’enseignement, notamment à travers la généralisation des cours à distance, l’accès élargi aux bibliothèques virtuelles et une meilleure connectivité internet. Actuellement, seule la Faculté de Médecine dispose d’une bibliothèque virtuelle. Pour être compétitifs au niveau mondial, il en faudrait au moins sept, couvrant la moitié de nos 13 facultés », a-t-il déclaré.
Selon la première Autorité de la plus ancienne Université du pays, cette transition digitale est essentielle pour offrir aux chercheurs congolais les moyens de rivaliser avec leurs homologues à l’échelle internationale.

Jérémie KUNIMA