Faculté des Sciences
Département de Chimie et Industrie
B.P. 190 KINSHASA XI
LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIQUE ET STRUCTURALE
LUNDEMBA SINGA Albert
Diplômé d’Etudes Approfondies en Sciences Chimiques
Dissertation
Présentée et défendue en vue de l’obtention du Grade de Docteur en Sciences
Groupe: Chimie
Promoteur: Dr. YAV GUSHIMANA ZEPHYRIN
Professeur Ordinaire
RESUME
L’intérêt croissant pour les interactions non covalentes impliquant des atomes de chalcogène, comme les liaisons hydrogène, les contacts aromatiques, les liaisons n-hole et o-bole, a été attribué à leur importance dans l’ingénierie du cristal, la reconnaissance des structures moléculaires et les édifices macromoléculaires. La présente étude traite des liaisons chalcogènes impliquant des atomes divalents de soufre, de sélénium et de tellure, agissant comme donneurs de trous sigma, dans de petites molécules en utilisant la base des données CSD (Cambridge Structural Database) en conjonction avec des calculs ab initio. Les résultats dérivés de la recherche CSD et de l’étude computationnelle ont révélé que les nucléophiles formaient des complexes avec les donneurs de liaison chalcogène Ri-Ch-R2 (Ch = S, Se ou Te). Les principales forces stabilisant les complexes étaient les liaisons chalcogènes, renforcées par les interactions de dispersion. Les complexes et les énergies calculées montrent que la liaison avec le nucléophile au niveau des atomes divalents S, Se et Te est une interaction dirigée et relativement forte. La force de l’interaction dépend de la nature des substituants Ri et R2• D’après l’analyse CSD et les calculs ab initio, la capacité du chalcogène à former l’interaction augmente suivant la séquence S < Se < Te dans un meme environnement. La liaison consiste en un transfert de charge d’une paire libre d’électron d’atomes nucléophiles vers une orbitale anti-liante Ch-Ri ou Ch-R2
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